"Alors que l'Italie débat de la régularisation de 600 000 travailleurs migrants, notamment dans l'agriculture, le pape François a pris la défense des ouvriers agricoles « malheureusement, si souvent, gravement exploités »."
"Mai, le mois des beaux jours revenus, des ponts et des congrès associatifs. Deux grandes familles d'apostolat catholique en profitent pour de réunir leurs troupes. Le CMR (Chrétiens dans le monde rural) tient son congrès national à Hazebrouck (Nord) du 14 au 16 mai (Ascension), devançant de quelques jours le rassemblement national de la Mission ouvrière du 23 au 25 mai (Pentecôte) à Lourdes.
Dans la présentation de ces deux rencontres, qui accueilleront chacune un millier de participants, on perçoit deux mots d'ordre - le changement et l'ouverture -, que l'on aurait tord d'assimiler légèrement aux refrains éternels des discours politique.
Pour la Mission ouvrière - qui regroupe des mouvements d'action catholique, des prêtres et de religieux-religieuses en milieux populaires - il s'agit de « se donner un nouveau cap ». Ses promoteurs souhaitent que le séjour lourdais « renouvelle sa démarche d'annonce et d'incarnation de la Bonne nouvelle de Jésus-Christ dans le monde du travail et dans les quartiers populaires ».
De son côté, le CMR veut « incarner le changement qu'il promeut », selon les mots de son président Xavier Bonvoisin, qui rappelle que « L'Évangile ne parle que la langue du changement : changement de cap, changement de mentalité, changement de comportement ».
(...) Au sein des deux réalités sociales, ouvrière ou rurale, en évolution, et au cœur d'une Église en tension sur sa manière de se positionner face au monde, on est en droit d'attendre du CMR comme de la Mission ouvrière des façons d'être originales. Histoire de tordre le coup au discours décliniste concernant cet apostolat, venant de ceux qui le déplorent comme de ceux qui s'en réjouissent."
"Depuis plusieurs mois, la mission Isidore s'est installée dans notre diocèse, à Rohan. La mission Isidore, du nom de saint Isidore le Laboureur, ouvrier agricole et saint patron du monde rural, ce sont des jeunes volontaires qui viennent aider, pour un temps défini, les paroisses de campagne, et évangéliser le monde rural."
"À Carpentras, l'association Solid'Agri emploie des ouvriers agricoles en situation de handicap. Une formule innovante pour créer des emplois durables dans le monde agricole."
"La crise du coronavirus a mis en exergue les faiblesses d'un système alimentaire mondialisé et les limites du modèle agro-industriel dominant. Les remèdes sont connus : mieux réguler les marchés de denrées et organiser la transition vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Séquence « Changer de monde », volet 3 : « Un monde plus durable » (2/5)."
"La condition précaire des salariés agricoles demeure peu connue du grand public, sauf quand sont révélées des situations sociales et sanitaires jugées indignes comme lors de la pandémie de Covid-19. Dans les mondes agricoles, cette invisibilité puise notamment dans un mythe de l'unité paysanne, qui relègue au second plan l'antagonisme entre salariés et employeurs, et fait concentrer l'essentiel des débats autour de ces derniers."
"Le monde agricole et rural est en fête. Bien des animations pour faire découvrir ces réalités.
Un esprit de fête, de rencontres, d'ouverture, pour les habitants des retrouvailles et surtout une grande implication pour la mise en place de ces trois jours.
Toutes les professions agricoles se mobilisent : agriculteurs, coopératives, ouvriers agricoles, artisans…
Et pour nous chrétiens une belle occasion de rassembler, de rendre grâce, d'être à l'écoute, au milieu de tous."
"À première vue, rien ne rapproche Isidore le Laboureur, saint du XIIe siècle, des deux jeunes femmes que nous retrouvons dans l'une de ces brasseries bruyantes, fiefs des cadres pressés du quartier de la place de l'Étoile à Paris. Elles-mêmes sont bien occupées : Isabelle Pélissié du Rausas finit ses études à HEC par un master spécialisé en entrepreneuriat. Dauphine Piganeau, de la même école de commerce, est en stage chez Vinci. C'est pourtant sous le patronage de cet ouvrier agricole espagnol que les deux étudiantes de 23 ans, issues de milieux favorisés, ont placé l'année sabbatique qu'elles ont prise l'an dernier."
"Les recompositions du capitalisme industriel, avec l'émergence de nouvelles élites managériales, mettent à l'épreuve les appartenances territoriales. En analysant l'évolution des relations entre cadres et ouvriers d'un établissement industriel implanté en milieu rural, Julian Mischi montre comment la division du travail affecte les sociabilités de voisinage. "
"La présence de l'Église aux périphéries relève d'une responsabilité individuelle et collective. Mgr Pascal Delannoy explique le sens de la démarche "Église aux périphéries"."
"En réponse aux appels toujours plus pressants en faveur d'un remaniement radical de la Politique agricole commune (PAC), les parlementaires européens ont récemment voté en faveur de mesures destinées à aider les petits agriculteurs. Dans cet article, Henry Longbottom SJ (JESC), juriste spécialisé dans les questions environnementales, passe au crible plusieurs voix qui s'élèvent dans le débat sur le financement public des activités rurales."
"Pour cette 5e édition et malgré le contexte du COVID-19 avec ses mesures sanitaires, et comme chaque année depuis 2016, la messe multilingue des saisonniers, qui a eu lieu le dimanche 20 septembre 2020 en l'église Saint-Pierre du bas de Curbans, a permis de rassembler beaucoup de paroissiens et de travailleurs saisonniers, essentiellement espagnols et polonais cette année.
Comme l'activité principale du secteur paroissial de La Saulce est l'arboriculture, cette traditionnelle messe des saisonniers a été rebaptisée messe des récoltes car elle est et sera désormais l'occasion de sanctifier et de bénir les récoltes en cours, en particulier celles des pommes dont des cagettes pleines ont été déposées en offrande devant et sur l'autel.
L'animation de la messe a été remarquablement assurée par trois sœurs malgaches de la congrégation religieuse de Notre-Dame de La Salette."
"Après quarante années passées dans les monastères de la congrégation de Solesmes, ce religieux poursuit sa vie monastique dans le Cantal, alternant offices et traite des vaches."